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 Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459

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Elisabeth
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:12

Elisabeth_stilton a écrit:
[Chambre 3 : De longs regards sur qui me tente, tous les beaux arts en dilettante, j'aime aimer comme ça me chante, et quand cela me passera*]

Un rire cristallin s'échappe de sa gorge, elle le regarde avec gourmandise avant de lui susurrer.

Alors qu'attends tu ?


Finalement, le couloir ne sera pas témoin de leur ébats et cela valait mieux, le temps avançait et la blonde devait aller rejoindre son école plus tard dans la matinée. Elle suivit donc son grand méchant vou.

S'il n'y avait que mon mari ? Qui te dit que je ne vais pas me trouver des amants ? Je pourrais ainsi te laisser plus de nuits de libre ...

Qu'essaye t-elle ? Lui faire comprendre que si elle aime être avec lui et profiter de son corps, elle peut aussi partir et le laisser comme ça sans elle. Sans son corps de porcelaine, sans sa bouche gourmande, sans sa chevelure d'or et surtout sans la luxure qu'elle accepte de partager avec lui. Oui tout cela elle pourrait le donner à un autre, qui dit qu'elle et Nicolas ne se réconcilieraient pas un jour, ou bien un autre qui sait ? Elle avait une grande quantité d'homme autour d'elle. Un sourire malicieux naquit sur ses lèvres, oui mon petit démon, fait attention à ne pas trop vouloir t'échapper tu pourrais tout perdre.

Elle rit doucement quand il titille son cou, elle aime qu'il joue avec elle comme ça. C'est un jeu plaisant. La blonde suit le blond avec plaisir, la main tendue est prise et surtout pas lâché. Elle accepte le verre qu'il lui sert, et trinque avec lui.


A nous et aux prochaines nuits que nous passeront ensemble.

*Encore et encore
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:12

--Tibere. a écrit:
[Au comptoir: alcool et désir... Oh Eli, oh mon Eli, si tu bronches je te tords le cou! Tu as mon âme monogame et ma sève...*]

Eli... petite Eli... tu joues avec le loup... Elle le cherche, elle se joue de lui... mais ne sait-elle pas qu'il est un prédateur? Il la regarde, l'oeil brillant. Ainsi, il y en a d'autres... elle le suppose, elle attise sa convoitise... et ça marche! Elle aiguise ses sens, elle sait se faire désirer et il la veut, plus encore. Se damner pour elle... elle, qui semble si inaccessible, elle, qui sait être de feu lorsqu'il la tient dans ses bras. Il aime posséder, il aime le pouvoir qu'il a sur les femmes et oui, il est jaloux, pas par amour, non, par possession. L'imaginer prendre du plaisir avec un autre lui faire sortir ses crocs.

Il la regarde trinquer, les yeux dans les yeux, il devient carnassier. Quelques gorgées et encore, il l'attire contre lui. La toucher, encore... ses mains s'égarent sur le fessier de la blonde, il l'enlace et vient happer la bouche gourmande, mêlant l'alcool, leur langue, leur désir... savourer... Il la relâche un peu et la regarde, un léger sourire sur les lèvres, passant sa langue sur ses dents.


Humm... je vais nous faire monter de quoi nous sustenter à l'étage et... peut-être pourrais-tu me faire visiter ta mansarde? A moins que...

La main sur le fessier s'égare entre les cuisses, cherche, s'aventure, découvre encore, se moquant de ceux qui pourraient surprendre ces gestes sulfureux, gestes de luxure. Le tissu est fin et il sent qu'elle se contracte alors qu'il la caresse. Il pourrait la prendre là, à l'instant sur le comptoir, faisant fi de toute convenance, ne sont-ils pas dans un lupanar que diable! Il susurre à son oreille:

... A moins que je ne te prenne là... sur le comptoir, comme une fille de taverne...

Son regard se fait provocateur, malicieux, sa langue caresse ses lèvres, il la veut. Encore. A elle de décider où et comment.

* Serge Gainsbourg. A oui? vous saviez??? Revu et corrigé par... moi!

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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:13

Elisabeth_stilton a écrit:
[Au Comptoir : nouveau lieu de luxure ? ... Tu m'a fait du baratin, Tu m'a embrasser dans les coins, Vieille canaille*]

Alors tu me cherche mon blond ... tu va me trouver ... la blonde répond à son baiser, elle sourit, le laisse faire, le laisse la caresser. Il veut la choquer ? Il n'y arrivera pas. Ainsi la ruse des amants a eu l'effet escompté, elle saurait l'utiliser comme il le faut. Une laisse de plus qu'elle lui mettait autour de son cou, cou qu'elle caressait du bout des doigts, traçant un collier imaginaire sur la peau d'albâtre.

Elle ne dit rien mais répond à la provocation en montant elle même sur le comptoir. Ses mains délacent son corset, pas trop mais juste ce qu'il faut pour que le regard de son démon se pose et s'accroche aux deux monts présentés. Le laissant se délecter de la vue, elle attrape un des nœuds utilisé pour tenir les bas qu'elle ne porte plus, lentement elle le glisse autour du cou du blond tenant chaque pan afin de faire venir son visage au sien. Sa bouche frôle son visage, son souffle le caresse, ses jambes se resserrent comme un étau autour de la taille. Elle tire un peu plus sur le ruban afin que sa bouche soit toute proche de son oreille. Dans un souffle elle lui murmure ...


Prouve moi que tu es capable de me faire l'amour ici sans que personne ne s'en doute ... mais en me donnant le même plaisir qu'à l'accoutumée.

Vaste défi, lui si démonstratif devra se retenir tout en lui donnant du plaisir. Elle savait qu'elle allait le frustrer mais qu'importe elle aimait lui lancer des défis, relèverait il celui là ?



*Pour pas changer, juste un petite modification by myself
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:14

--Tibere. a écrit:
[Au comptoir, il fait chaud! Tu es faible, tu es fourbe, tu es fou, tu es froid, tu es faux, tu t'en fous!*]

Diantre... elle lui plaisait, affreusement, horriblement. Tant et si bien qu'il laissait la folie le posséder. Elle pouvait lui lancer des défis, elle ne savait pas à qui elle avait à faire... Il était pervers mais rarement n'avait trouvé son alter ego féminin. Toutes des faibles, apeurées, fragiles, qu'il possédait et dont il se lassait aussi vite, qu'il envoyait au rebut aussitôt le dos tourné. Et pourtant, pas elle.

Il la dévore des yeux, un sourire sur le bout de ses lèvres, les yeux brillants de plaisir, il la suit alors qu'elle s'installe sur le comptoir. Le spectacle qui s'offre à ses yeux ne le laisse pas de marbre et à nouveau il sent le désir s'emparer de lui, ses braies sont définitivement trop étroites, et la sensation n'est pas arrangée lorsqu'elle se met en tête de défaire son corsage. Diantre, mais c'est qu'elle veut qu'il la viole sur place?

Elle le tient en laisse, au sens propre comme au figuré et il frissonne en sentant son souffle chaud, ses lèvres purpurines, ses jambes fines qui l'attirent toujours plus près. Un frisson lui parcoure l'échine lorsqu'elle lui murmure à l'oreille. Le venin est distillé. Un sourire narquois illumine son visage, il la prend par les hanches et l'attire contre lui. Elle ne peut pas ignorer à quel point il la veut. La réponse est là, nul besoin de mots... Les actes sont là.

Furtivement, il dénoue ses braies, de peur de les déchirer. La sentir, toute proche. Il frotte légèrement contre elle, ne la quittant pas des yeux. Et la faire languir... Les mains sont glissées sous les jupons, enserrant fermement les cuisses chaudes. Un lent mouvement lancinant. Il ne la possède pas encore, il la savoure et toujours son regard est posé sur elle. Il semble de marbre, alors qu'en lui le feu bouillonne et embrase son corps. Mais, la belle ne sait pas à quel point il peut maîtriser les apparences. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il les aime. Elles sont trompeuses et il aime tromper. Il est fou d'elle, ivre de désir et son membre turgescent glissant entre les cuisses de son amante en est la preuve et pourtant... Pour ceux qui pourraient les observer, il est de marbre, le visage impassible, un sourire sournois, parfois narquois étirant ses fines lèvres, le teint toujours aussi pâle. Il est aux portes de son antre qu'il sent déjà humide mais non.. pas encore... la faire languir... toujours...


* Ben comme d'ab.

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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:14

Elisabeth_stilton a écrit:
[Sur le Comptoir : Si tu fais comme le café, Rien qu'à m'énerver, Rien qu'à m'exciter, Ce soir la nuit sera blanche*]

Elle ne lâche pas sa laisse, dévorant sa bouche avec délice tandis qu'il se colle à son bassin. La virilité de l'homme vient narguer son intimité. Elle se sent prête à l'accueillir encore et encore mais ne le montre pas. Patiente mon beau patiente. Il sait qu'elle le veut, il le lui a bien fait comprendre. Doucement elle le sent venir à elle, chaud, dressé, dur, il se frotte à elle. Gémir, elle le voudrait bien mais ça serait rendre les armes ... alors elle se tait et lui offre son plus beau sourire. Il est là pas loin, près à s'occuper d'elle, près à se faire plaisir.

Tu veux jouer beau blond ... jouons ... doucement elle attrape la laisse d'une main le gardant en son contrôle et défait un petit peu plus son corsage. Si on passait près d'eux on ne verrait qu'un homme enlaçant une femme et qui se sourient. L'étau de ses jambes agit un peu plus sur le corps de son amant pour le faire se rapprocher juste un peu ... le membre tant convoité est au porte de l'eden. La blonde tire sur la laisse pour obliger le blond à se noyer dans sa poitrine tandis que son autre main à nouveau libre s'amuse à se glisser sous les jupons pour le pousser dans ses retranchements. Elle attrape le phallus tentateur et commence à le caresser, si avec ça il ne craquait pas.

C'est un regard de prédatrice qui se pose sur l'homme, le sourire qui l'accompagne est plus que séducteur et laisse envisager milles délices. Elle s'amuse sous ses jupons à le torturer en laissant l'épée taquiner son fourreau sans jamais lâcher la pression qu'elle exerce sur la laisse. Elle lui murmure dans un souffle.


Alors mon démon ... on est pas capable de plus ?

*Idem
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:15

--Tibere. a écrit:
[Sur le comptoir: Avec elle, tout est possible. Est-ce qu'elle va seulement me reconnaître ?*]

Eli, ma belle Eli... si tu savais comme je te veux... si tu savais... Son corps est en feu, elle le nargue la belle, fière de son pouvoir, elle le tient comme un chien, à sa merci, elle le provoque et ne fait ainsi qu'accroître son désir. Oui, elle le rend fou alors que ses jambes se resserrent un peu plus encore sur sa taille, alors qu'elle se met à jouer, elle le prend, elle le tient fermement de sa main agile, tant et si bien qu'il a l'impression d'exploser et qu'une furieuse envie de la prendre sauvagement en hurlant tel une bête fauve, gronde en lui. Mais non.

Il sourit, lui lance un regard de braise, alors que son membre turgescent n'est qu'un jouet entre les doigts de la belle. Elle le rend fou, elle le tue à petit feu, ses seins sont ainsi offerts, tandis que lui, soumis, la laisse l'enchaîner à elle avec ce maudit ruban qui l'asservit. Les chaînes du désir, la morsure de la dépendance.

Une terrible lutte intérieure se déchaîne en lui. Cette femme est la garantie d'une richesse certaine et puis, au fond, même si elle ne payait pas... elle est aussi ce qu'il désire de plus fort. Il ne s'en lasse pas, malgré le danger qu'elle représente. Il la veut encore plus que la première fois qu'il la prise. Alors sans un bruit, son visage presque aussi impassible, les lèvres pincées sur des dents crispées, il donne un léger coup de rein et la pénètre. Délivrance? ou chaîne plus puissante encore...

Il est en elle. Protégé par ses jupons, il donne de petits coups de rein discrets, s'enfonçant à chaque fois un peu plus dans la fleur humide et offerte. Ses yeux glissent sur le décolleté, les monts se soulèvent légèrement quand elle respire, seule preuve de l'émoi de la belle, il glisse si facilement entre ses chairs, sa hampe coulisse, prend possession du territoire chaud et humide, vibre au fond de ses entrailles.

Peut-être sait-elle faire de lui son jouet mais il sait aussi qu'il la possède, quoiqu'elle en dise et quelle que soit la vie huppée qu'elle a. Elle peut bien se donner à qui elle veut, il la marque dans ses chairs de son membre en feu. Elle n'oubliera pas qu'elle lui appartient. Ses coups de rein se font secs et profonds.

Ses provocations glissent sur lui, certes, chacune laisse sa marque en lui, mais il fait mine de rien. Apparences... il est froid, sournois, détaché... alors qu'il n'a qu'une envie... lui crier qu'il aime être en elle... qu'il ne veut plus cesser de lui faire l'amour...


Hum? quoi donc, Cherry? Tu n'es pas satisfaite, ma belle?

*Serge, notre amour!

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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:16

Elisabeth_stilton a écrit:
[Sur le Comptoir : Si tu veux bien, Quittons la rive, Partons à la dérive, Je te prendrais doucement et sans contrainte, De quoi as-tu peur allons n'aie nulle crainte *]

Petit blondinet tu es à moi ... et la laisse le montre bien. Alors qu'elle pensait qu'il allait se déchainer, il se fait docile le blond. Cette situation mets tous les sens de la blonde en éveil, elle frissonne en pensant à sa domination. Elle le nargue, passant sa langue sur ses lèvres d'un mouvement lent, les caressant laissant imaginer ce que leur propriétaire pourrait faire avec.

Elle sait qu'il la désir, elle sait qu'il n'a envie que d'elle, elle sait qu'elle a un pouvoir sur lui. Elle le tient ... Mais lui, mon Dieu, lui. Elle s'enflamme en le voyant, elle est irrémédiablement attiré par lui. Quand il la touche, c'est une explosion de désir qui parcours chaque centimètre de sa peau. Il lui a fait découvrir la luxure et a réussi à la lier à lui de manière définitive, une laisse invisible, un lien incassable les relie.

Liaison ... lien ... chaine ... il la possède au figuré comme au sens propre. Elle reste de glace, mettant son masque habituel de froideur. Et pourtant ... Elle se mort la lèvre quand elle le sent en elle. Contrairement aux autres fois il est assez calme. Caché sous ses jupes, ils s'unissent en silence, seul un sourire ou deux est échangé, pas d'émotion ne dégage des deux corps, une tension est palpable mais ils sont dans une maison des plaisirs.

Leur relation est compliqué ... pas d'amour loin de là mais une dépendance. Non pas au stupre, enfin pas que, mais aussi à l'autre. Il y a comme une fusion entre eux, un lien indestructible qui les empêchera de se fuir mais pas de se détruire. Elle le regarde, c'est la doyenne que l'on retrouve, froide, distante, on pourrait croire qu'elle est en train de plaider et non pas de faire l'amour.


Disons que je m'attendais à plus de fougue de ta part.

*SG
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:16

--Tibere. a écrit:
[Sur le comptoir: Je te veux confiante, je te sens captive, je te veux docile, je te sens craintive.*]

Sensuelle... Leur étreinte n'est en effet pas fougueuse. Elle voulait qu'il la prenne sans que personne ne s'en doute? Elle est servie. Cependant, la lenteur des mouvements de bassin n'enlève pas l'intensité de leur union. Moins fougueuse mais presque plus puissante car chaque parcelle de leur corps s'éveille à chaque saillie. Il ne la quitte pas des yeux, se penchant de temps à autre, goûtant lentement sa gorge du bout de sa langue, ou glissant entre ses seins moites, jolis monts dressés insolemment qui l'attirent indéniablement.

Chaque assaut est suivi d'une vague de plaisir qui déferle en lui. Les mains du jeune homme, tantôt agrippent les cuisses de son amante, tantôt vagabondent jusque dans son dos, caressant chaque petite parcelle de peau qui se découvre sous ses doigts.

Langoureux va et vient d'une intensité étonnante malgré la lenteur du mouvement. Comme quoi la fougue n'est pas toujours nécessaire, il la regarde, son sourire narquois sur les lèvres, guettant chaque crispation sur le visage de sa belle, chaque soupire qui s'échappe de sa bouche. Cédera-t-elle au plaisir, montrera-t-elle son émoi? Il sait que plus l'étreinte est lente et plus l'explosion sera dévastatrice, contrastant avec cette union douce.

Le blond est toujours de marbre, impassible, malgré le feu qui le ronge, il se penche vers elle, souriant et lui murmure doucement, d'une voix enjôleuse, contrastant avec sa froideur:


Si tu le veux bien, divine Ignorante,
Je ferai celui qui ne sait plus rien
Que te caresser d'une main errante,
En le geste expert du pire vaurien.**


Réminiscence. Sa mère était férule de poésie et nombre de fois, alors qu'il était enfant et plus tard, adolescent, elle bercera la vie du jeune homme de poèmes en tout genre, qui alimenteront son imagination et sa passion pour sa mère. Elisabeth lui rappelle tellement... Cette froideur qui émane d'elle... ce tempérament fougueux et passionné caché derrière un masque de pudeur... même les courbes de son corps le lui rappelle, sa blondeur, ses traits fins, le bleu de ses yeux, la rondeur de ses seins, les courbes de ses hanches. Il frissonne, plaisir... désir... le feu l'étreint alors qu'il ne montre rien. Rien. Seule, Elle, peut le sentir, sentir son dard turgescent, puissant, qui la pilonne qui vibre de folie pour elle, en elle. Il pince ses lèvres tant le plaisir est fort. Pas encore... la faire languir... toujours...

* Serge le Gainsbourgeois!
** Paul Verlaine, (1844-1896) Si tu le veux bien, divine Ignorante.


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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:16

Elisabeth_stilton a écrit:
[Sur le Comptoir : L'amour à la papa, à moi, Ça ne me fait ni chaud ni froid, Je suis le lierre, Tu es la pierre, Je prends racine autour de toi, Mais tu t'écailles, Quand je t'entaille, Tu es de pierre et je deviens de bois*]

C'est une bataille qui se joue là. Une guerre presque, entre les deux blonds, lequel cèdera ? Aucun à les croire. Elle est aussi impassible que lui extérieurement mais c'est une lutte intérieure pour ne pas céder à exprimer ce qu'elle ressent. Chose rendu de plus en plus difficile par les caresses de son amant. Il est lent mais puissant, il la prend entière sans concession mais sans violence, goutant sa peau, se réfugiant contre elle. Elle se mord les lèvres, retenant l'envie de l'enlacer et au contraire se cambre pour le narguer avec sa poitrine.

Il la torture ... il ne peut y avoir que ce mot là pour ce qu'il lui fait subir. Comment une telle étreinte peut faire déferler en elle tant d'émotions. Ses jambes ne lâchent pas leur emprise, elle veut le garder près d'elle, elle veut qu'il sente qu'elle l'emprisonne, qu'il est à elle.

Elle lui sourit mais c'est un sourire moqueur, qui lui dit qu'elle ne laissera rien transparaitre de plus que sa respiration haletante. Son regard est de braise, les yeux sont brillant mais le corps est inactif, froid comme de la pierre. Quand elle entends les vers ... elle n'a qu'une envie de lui répondre, ce qu'elle fait.


Soyons scandaleux sans plus nous gêner
Qu'un cerf et sa biche ès bois authentiques.
La honte, envoyons-la se promener.
Même exagérons et, sinon cyniques.**


* et ** comme mon voisin du dessus
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:17

--Tibere. a écrit:
[Sur le comptoir: Elle est si lady que je lui dis you... Elle est si tiède et moi qui boue.*]

Oui, il bouillonnait, en elle... Le désir est si fort qu'il en est douloureux et elle le nargue, si froide, si glaciale alors qu'il sent ses cuisses si chaudes, et sa fleur brûlante et humide. Il n'en peu plus, la nuit s'achève et le salon est libéré de ses convives, il relève les cuisses de son amante, la maintenant tout aussi fermement, le corps en feu. Comment peut-il la vouloir encore plus fort que la première fois qu'il la prise!?

Les mains serrées sur ses hanches, son regard redevenu acier, froid, il la pilonne sans arrêt. Son dard devient feu et le plaisir se fait lave déferlante. Il vient buter au creux des entrailles de sa belle, il veut la faire gémir, la faire frémir.

Son visage se penche dévorant les seins offerts dans le bénitier du diable qu'est son décolleté, il la respire, dévorant la peau diaphane. Il lâche de légers râles de plaisir. Se retenir, se contenir même s'il est aux portes de la jouissance. Il faut, elle doit céder! Comment la faire plier...

Il glisse sa langue dans son cou, après avoir savouré les seins rebondis de la belle, et murmure à son oreille, plus langoureux que jamais:


Hmm... Dieu ou Diable... j'aime te prendre... qu'il est bon d'être en toi...

Il continue, susurrant tout bas, des mots sulfureux, des mots empreints de vice et de lubricité, des mots pour attiser le désir de la belle et qui, tout en même temps, attisent le sien... La jouissance pointe, vibre, déferle. Il ne tient plus et la serre plus fort, collé contre elle, chaque courbe de son corps épousant celui de sa maîtresse. Il est sien, totalement, jusqu'au plaisir ultime et dans un râle, il lâche son nom...

Eli!

*Serge Gainsbourg! Si si, c'est promis!

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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:17

Elisabeth_stilton a écrit:
[Sur le Comptoir : Es-tu à la hauteur, Je n'suis plus moi, J'dérive à l'infini, Sens moi, Approche-toi*]

Dieu que c'est dur de résister à ses assauts, à ses caresses, à son souffle sur sa peau. Son blond la dévore, goutant sa peau, son corps offert à toutes ses caresses. Corps dont le comportement contraste toujours avec celui du visage de la blonde. Celui ci est coopératif, il suit la cadence que lui impose Tibère, il parle désir, il parle plaisir. Ses entrailles la brulent de ce plaisir, elle ferme les yeux mais les rouvre ne montrant pas sa faiblesse. Non elle doit être plus forte que lui, plus forte que son désir.

Ses murmures sont une véritable torture, ce n'est plus un feu mais un incendie qui ravage ses entrailles. Elle se mord la lèvre pour ne pas gémir, pour ne pas céder, pour ne pas être faible devant lui. Il la sert contre lui, elle a envie de s'abandonner à l'étreinte, de l'enlacer mais elle s'interdit cette faiblesse. Seulement c'est sans compter sur les capacités de son amant à la faire monter au 7ème ciel, la vie semblera bien fade quand elle sera loin de lui. Mais là, rien n'existe sauf lui, sauf ce qui les lie. Cette passion qui les mènes au bords de l'extase, extase qui vient, qui l'envahit, qui déferle en elle comme une vague, à son tour et sans un mot, sans un souffle elle l'enlace et le serre contre elle. C'est à travers cette étreinte qu'elle lui montre ce qu'elle ressent, le plaisir qu'il lui prodigue. Pas de mots, que des gestes ...

Alors qu'elle s'abandonne à cette délicieuse étreinte, il dit son nom. Un brusque accès de tendresse l'envahit. Jamais elle n'aurait cru que ces trois lettre auraient un tel effet sur elle. Doucement, elle prend le visage de son amant entre ses mains et l'embrasse tendrement. Elle le prend dans ses bras, se nichant contre lui.


*SG, toujours
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:18

--Tibere. a écrit:
[Sur le comptoir: Dieu est un fumeur de havanes, tout près de toi, loin de lui, j'aimerais te garder toute ma vie, comprends-moi ma chérie*]

Elle est forte, très forte, à ce petit jeu, et il ne sait si c'est de la voir si froide alors qu'il la sent brûlante qui l'excite à ce point. La jouissance est violente, aussi violente que leurs ébats furent langoureux. Il la sent frissonner puis trembler entre ses bras, tellement silencieuse. Quel divin plaisir... Il fond sous le baiser qu'elle lui donne, elle est si tendre... si... elle.

Il la serre contre lui, savourant le calme après la tempête de la jouissance. Il se demande alors s'il a déjà fait l'amour de la sorte. Il s'est toujours imposé, violemment, brusquement, sans coeur, sans tendresse, savourant l'humiliation qu'il imposait à celle qu'il prenait, mais là, c'était différent. Il la regarde, il s'interroge et il s'étonne. Fallait-il qu'il se mette à jouer au gigolo, pour quelques écus, pour occuper son ennui, pour finir dans les bras d'une femme qui l'attirait indubitablement.

Et pourtant, il a peur le blond. Du haut de ses vingt ans, il est terrorisé. Oui, terrorisé par une femme! C'est un comble! C'est le lien qui se tisse qui lui fait peur. Il le sent ténu, puissant, dévastateur. Il la regarde tendrement, ses yeux d'acier sont devenus doux, il reste en elle, encore... Profiter de ces instants, les graver en lui, pour plus tard...

Il dépose un baiser sur sa tempe, et caresse les boucles blondes. L'aube se lève, le soleil commence à filtrer derrière les tentures. Il n'est pas homme de jour, mais il ne veut pas encore que ça s'arrête, pas déjà.


Dis-moi, Cherry, et si nous allions dormir un peu, te reste-t-il un peu de ton temps précieux?

Il a envie de la sentir entre ses bras, de la contempler endormie, apaisée. Elle est si belle malgré la fatigue de la nuit. Il l'attire contre lui, la soulève et quitte le comptoir, toujours en elle, souriant avec malice, sentant ses braies menaçant de tomber, il lui murmure à l'oreille:

Je suis contrit, je t'aurais bien montée ainsi à la mansarde, en restant en toi... c'est si bon... mais mes braies sont en train de se faire la malle!

Il la repose doucement au sol et la gardant contre lui, se retire en lui souriant, déposant un baiser sur ses lèvres. Étonnante tendresse, qu'il avait déjà goûté avec Swan pour l'amadouer, qu'il redécouvre avec elle, spontanément.

*Je vous le donne en mille!

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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:18

Elisabeth_stilton a écrit:
[En route pour la mansarde : Demain lorsque la lune se couchera, N'existera au monde que toi et moi, Et les yeux dans les yeux tendrement nous nous dirons : Vilaine fille, mauvais garçon*]

Méfie toi ! Lui cri une voix dans sa tête.

Oui elle devrait se méfier de lui, non pas parce qu'il est un homme dangereux au naturel, elle ne le sait pas mais surtout parce qu'elle s'attache. Elle ne veut pas de ce lien, il ne devait que lui donner du plaisir et là voilà qu'elle s'attache à lui. Elle aurait du écouter sa cousine ... c'est dangereux les blonds. Pourquoi ? Elle qui ne voulait que connaitre l'acte sexuel se retrouvait avec un amant auquel elle tenait de plus en plus ... ce sentiment ressemblait trop à celui qu'elle avait pour son mari.

Elle ne dit rien et se laisse faire, elle savoure d'être dans ses bras, elle savoure son odeur, celui de l'homme heureux qui a accomplit son forfait. Et quel forfait ... Pour le moment elle se blottit contre lui, l'entrainant vers la mansarde, vers le lieu de repos, elle ne lui dit toujours rien. Elle monte les escaliers, ondulant des hanches pour captiver son regard. La maison est traversé en silence, passant devant les chambres des filles, jusqu'à la mansarde. Sur le seuil elle se tourne et embrasse son amant avant de pénétrer dans la pièce.

Les voilà seuls, fatigués voir même épuisés par leur ébats de la nuit. Elle ne rêve que de se débarbouiller et de se coucher. La blonde ne fait pas attention à son amant et se dévêtit, pliant sa robe pour qu'elle ne se froisse pas. Elle trouve un broc et de quoi faire une toilette légère. La fatigue a repris le pas sur le reste, elle est humaine, et son corps est endoloris par tant d'activités. Avant de se coucher elle prend une brosse et commence à soigner sa chevelure blonde.


*Nan ça change pas
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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:19

--Tibere. a écrit:
[La mansarde: Ne dis rien, surtout pas, ne dis rien suis-moi, ne dis rien, n'ai pas peur, ne crains rien de moi, suis moi jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au bout de ma folie.*]

Il la suit dans les escaliers, les yeux rivés sur le séant qui se déhanche sous ses yeux, il se mord les lèvres. Dieu qu'elle est désirable, Diable qu'elle est appétissante! Il ne peut s'empêcher de caresser la croupe endiablée qui s'agite sous ses yeux, il la suit, jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au bout de la vie.

Dans le couloir, on entend plus que des soupirs et on sent que le sommeil a pris possession de la demeure, finis les gémissements de plaisir, les cris de désir. Il l'enlace un instant avant de rejoindre la mansarde. Un baiser, léger, qui le fait frissonner, il est las, mais il a des étoiles au fond de ses yeux d'acier et le coeur toujours battant.

Il entre à sa suite dans la chambre, s'assied sur le lit sans la quitter des yeux, il sourit en la voyant faire, elle aussi aime être impeccable visiblement. Il ôte sa chemise, la déposant délicatement sur le fauteuil près du lit, faisant de même avec ses braies de velours. Il s'allonge, nu, ne la quittant pas des yeux, savourant chaque mouvement de sa belle. Elle est si gracieuse lorsqu'elle fait sa toilette, tellement pure, tellement...

Il retient son souffle lorsqu'il voit la longue chevelure blonde et la main gracile la coiffer délicatement. Un frisson au creux de l'échine, son coeur s'arrête, le temps aussi...

Il se revoit petit enfant, un oeil glissé dans le trou de la serrure de la chambre de celle qu'il aimera plus que tout. Il revoit les seins blancs, les mains fines, les cheveux aussi blonds que ceux d'Elisabeth... Il se mord la lèvre, douloureusement. Sa mère... elle lui ressemble tant parfois, le lien qu'il y a entre eux viendrait-il de cela? Pourtant, elle est autre cette femme fière qui l'a envoûté alors qu'il jouait au gigolo, alors qu'au début, il voulait juste donner et prendre du plaisir, pour une bourse bien pleine d'écus sonnant et trébuchant.

Lui, le cador, le Don Juan, celui qui possède les femmes qui se joue d'elles, qui cherche son plaisir autant près d'elles que près de mâles en manque de sensation, il aurait presque envie de pleurer. Il ne la quitte pas des yeux, la gorge nouée. Un léger soupire s'échappe de ses lèvres. Trop tard... il est beaucoup trop tard... Le mal est fait...

Il ferme les yeux, recherchant la paix au fond de lui et n'y trouve que glace... Il se glisse sous la pelisse, chassant l'image qui le hante, le goût de leurs ébats encore sur les lèvres, il ouvre le lit pour qu'elle vienne s'y coucher. La sentir contre lui l'apaisera, oui, c'est certain. Il a besoin de la sentir contre lui. Il n'y a plus de cliente, il n'y a qu'une amante... il se moque de l'argent, il se moque de tout pour l'instant, il veut juste la sentir contre lui... encore une fois, alors que toutes ses certitudes sont pour la première fois, chamboulées.


*Serge!!

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MessageSujet: Re: Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459   Rose Noire : Eli & Enguerrand puis Tibère - Janvier 1459 - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Avr - 20:19

Elisabeth_stilton a écrit:
[Mansarde : C'est ta voix c'est ton sourire, C'est ton regard corrupteur, Qui m'ont appris à maudire, Jusqu'au semblant du bonheur*]

Elle se détend en brossant ses cheveux. Doucement, lascive, elle passe et repasse le métal dans sa chevelure, laissant libre les boucles blonde si souvent emprisonné dans un carcan depuis le mariage. Elle repense à la soirée, à ce qu'elle vient de faire ... trompé l'homme qu'elle aime pour un autre qui la pervertie, qui lui a volé son âme et la retient à lui sans le savoir.
A t-elle des regrets ? Non même pas, elle aime être avec cet homme dont elle ne sait rien. Elle aime toujours Ulrich de tout son cœur mais Tibère ...

Elle se tourne et le regarde installé dans le lit, lui demandant implicitement de venir contre lui. Elle prend son temps, l'observant, elle jalouse la relation qu'elle a avec lui car elle sent qu'elle n'aura jamais celle ci avec Ulrich. Il est beau là allongé dans le lit, elle le regarde en souriant. Ses boucles blondes tombent en cascade à droite de son visage, elle avance nue dans la pièce baignée par la lumière de la lune. Doucement elle se glisse dans les draps, se blottissant contre lui. Sa main vient caresser le visage de son amant avant de poser ses lèvres sur les siennes.


*Serge
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